La mort annoncée de l'égalité républicaine de l'enseignement français à l'étranger

Dans son discours de politique générale hier, le Premier ministre a annoncé la fin de la prise en charge des frais de scolarité (PEC) pour les trois dernières années de lycée, privilégiant ainsi le clientélisme électoral aux dépens de l'égalité républicaine qui prévaut dans l'éducation en  France.
Quel est le fond du débat ? En supprimant la PEC la gauche veut, une fois de plus, faire « payer les riches » que sont, comme chacun sait, les Français de l'étranger. Et, parallèlement, développer au nom de la « redistribution sociale » le système des bourses, s'assurant ainsi au passage une clientèle d'obligés !
C'est un peu vite oublier que l'éducation est un service public et que sa continuité doit s'exercer au-delà des frontières nationales. Qui aurait l'idée saugrenue de faire payer les fils de famille qui fréquentent Janson de Sailly dans le très chic 16e arrondissement de Paris ?
Une fois de plus, par cette mesure inique, les Français établis hors de France sont les oubliés de la République.